samedi 5 mai 2007

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Heureusement il y avait les Nains. Et puis tous les autres aussi. Ceux qu’elle retrouvait toujours avec plaisir à l’occasion d’une soirée, d’un repas, d’un moment passé à discuter, de tout et surtout de rien. Ceux qu’elle ne voyait pas souvent. Ceux qui habitaient à l’autre bout de la France et qui pourtant, restaient en contact. Ceux qu’elle garderait précieusement dans un coin de sa mémoire. Tous ensemble, et certains sans même le savoir, l’avaient aidée à se relever. Grâce à eux, membres permanents de sa boite à souvenirs, elle ne gisait plus sur le trottoir, sous la pluie. Elle ne savait pas vraiment comment les remercier. Mais elle s’était promis de ne jamais les oublier, c’était la moindre des choses.

Elle roulait, pas assez vite à son goût. La route s’étendait à perte de vue. Elle n’avait qu’une seule hâte : que ça s’arrête. Il y avait toujours quelque chose qui l’en empêchait. Et à chaque fois, la route lui paraissait un peu plus longue.

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